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@Nishi Byakko

Siriam grogne.
Une première fois. Puis, très rapidement derrière une deuxième fois. Pourquoi faut-il qu'il y ait autant d'eau, hein ? En plus, sa magie ne peut pas l'aider. Elle est condamnée à faire tout à la main. Et plus il y a d'eau plus ça l'énerve. La chaîne d'évacuation ne va pas assez vite, et pour le moment ils n'arrivent pas à localiser avec exactitude la fuite. Ce qui l'agace encore plus. C'est une frustration progressive qui s'installe en elle, ce genre de frustration qui se sent et qui indique clairement qu'à un moment ou à un autre elle va sortir les griffes et se tourner sur les autres orphelins. Mais bon, ils sont tous un peu comme ça, les tensions finissent toujours par des engueulades, non ?

Evidemment, ce n'est pas la faute de ses frères et sœurs. Elle le sait. Et du coup, elle essaie de ne pas s'en prendre à eux. Parce qu'ils n'ont rien fait. Ils en sont tous au même stade : certains de leurs frères sont morts, les dégâts semblent colossaux - même s'ils ne sont rien face à ce qui se passe dans les ports des autres pays - et leur maison prend l'eau. Car même s'ils peuvent détester les rues de Night City, ils sont tous d'accord sur un point : cela ressemble sans doute le plus à une maison pour eux, n'est-ce pas ? Enfin. Siriam ne voudrait pas généraliser ses pensées parfois biaisées, par manque d'habiletés relationnelles et émotionnelles. Ce n'est pas comme si elle était douée avec les mots et les émotions, elle qui grogne plus qu'elle ne parle. Alors elle ne fait pas tant d'hypothèses, mais ils semblent tous abattus tout de même. Fatigués, aussi.

Quand l'un des plus jeunes trébuche et tombe, Siriam grogne. Presque menaçante, agacée par sa maladresse. Et quand elle s'approche, il se tasse, comme si elle allait le frapper. Parce qu'elle a ce réflexe en premier lieu en général. Mais elle se contente de se baisser et de le relever. « Fais attention ». Il est surpris, et se contente d'hausser les épaules et retourne travailler. Puis, elle se détourne et s'approche d'un débris plus gros que les autres, métallique. Ils vont avoir besoin de plus que quelques bras pour ça. Alors elle se tourne pour sonder les orphelins présents et finalement, elle appelle : « Eh ! Byakko ! Tu veux bien venir nous aider avec ça ». Elle désigne le débris qui les gêne. Bras ou magie, peu lui importe, tant qu'ils sont plus nombreux que ça, histoire que personne ne se blesse inutilement.

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@avalon siriam

Les corps sont en mouvement constant, d'un point à un autre pour arranger ce qui a été dérangé. Fuite d'eau, débris, il n'y a rien qui va dans ce triste décor. Même s'il n'est pas un orphelin, Byakko est là pour aider les enfants sans famille à nettoyer ou à réparer les dégâts causés. Le jeune combattant use de force pour soulever des pièces plus lourdes qui pourraient blesser les enfants, il fait attention à ce qu'aucun ne se fasse mal durant le procéder. Sa famille a eu de la chance de ne pas être touché par tout ceci mais il ne peut pas en dire autant des autres, victimes ou dommages collatéraux. C'est toujours triste et affligeant d'observer le paysage, la boule au ventre et le coeur lourd. Si seulement il avait un don d'hydrokinésie, il pourrait aider avec cette fuite d'eau en évacuant plus aisément la quantité de flotte qui se déverse un peu partout autour de leurs jambes.

Passant son bras sur son front, il retire la sueur qui perle jusqu'à son menton en lâchant un léger soupir. Malgré sa forme physique et sa force naturelle, Byakko ressent la fatigue tirer ses muscles et le raidir légèrement. Les seules fois où il ressent vraiment ce genre d'épuisement ou de douleur, c'est quand il se prend des coups en étant dans l'arène et sur le ring. Son corps s'est habitué, son esprit aussi. C'est plus simple ainsi de surmonter la souffrance du corps ou de l'âme, de relativiser sur les défaites ou d'apprécier les victoires. ça lui permet aussi d'affronter de tel moment, de garder la tête droite et les épaules solides, ainsi que de répondre aux attentes de son entourage dans le besoin. Byakko ne demande rien en retour, il aide parce que ces gens font parti de sa "famille" de coeur et que Night City est l'endroit où il est né et où il compte sûrement mourir un jour.

Interpellé par Siriam, le brun tourne son visage sali par la poussière vers elle. La jeune femme lui indique un gros débris en métal qu'ils ne parviennent à bouger et qui demande l'intervention du manipulateur de métal. Sourire aux lèvres, il retrousse ses manches en s'approchant de la masse encombrante. « Qu'est-ce que je gagne en échange? » Dit-il pour embêter Siriam. Cette chasseuse passe son temps à grogner, pire que les proies qu'elle doit chasser. « écartez-vous. » On ne sait jamais comment pourrait réagir ta magie avec un bout de métal si gros et épais. Il se concentre sur la pièce, les deux mains posées dessus. ça demande de l'énergie, il puisse dans ses ressources pour alimenter son talent et donner une forme ronde au débris. Toujours plus en sueur, il lâche un nouveau gros soupir en retenant la sphère d'une main. « Je mets ça où, madame? » Demande-t-il avant de faire quoi que ce soit, pour ne pas la mettre davantage en rogne.

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@Nishi Byakko

Le jeune qui est tombé est presque surpris de voir qu'elle ne le dispute pas réellement, qu'elle ne lui grogne pas dessus et qu'elle ne le frappe pas. Mais Siriam n'a pas envie. Même si c'est dans sa nature, même si elle le fait tout le temps. Là, ce n'est ni le lieu, ni le moment. Ils sont tous dans le même bateau et son mauvais caractère ne servira à rien. Il n'est destiné qu'à Valery, qui est responsable de tout cela, même si dans le fond, elle admire et apprécie toujours autant son mentor, évidemment.

Le groupe tombe sur un débris beaucoup trop lourd pour eux. Même en combinant tous leurs efforts. Heureusement, elle peut interpeller Byakko qui pourra leur apporter de l'aide, soit avec ses bras pour se joindre à leurs efforts soit par sa magie. Il choisira ce qui lui semble le plus judicieux. Il s'approche en retroussant ses manches. Il lui demande ce qu'il aura en échange. Elle roule un peu des yeux et répond : « Je ne te mordrai pas, n'est-ce pas suffisant ? ». Elle esquisse un très léger sourire en coin. Elle le regarde et quand il recommande de s'écarter, elle fait signe aux autres. Et elle-même recule. Elle a appris à respecter la magie en s'entraînant avec les autres orphelins. Elle sait que cela peut faire des dégâts, alors elle attend que Byakko ait terminé et quand il lui demande quoi faire de l'objet qu'il a refaçonné et qu'il a déplacé, elle lui indique un endroit dans un coin qu'ils ont déjà déblayé et où il n'y a pas de problème de fuite et donc pas de tuyaux à réparer. Cela ne devrait pas les gêner ici. « Juste là ». Elle fait un signe et les autres s'écartent pour lui laisser le champ libre. Lorsqu'il a terminé, Siriam sourit un peu.

Elle le regarde et finalement, elle dit : « Merci Byakko ». Elle sait bien qu'il ne fait pas partie des orphelins. Mais il fait partie de Night City. Il se bat au Ragnarok. Parfois, ils s'entraînent un peu, même si elle, elle ne se bat pas là-bas. Elle esquisse un sourire. Très léger. « Comment tu vas ? ». Déjà, les orphelins reprennent leur travail. Mais elle, elle s'attarde un peu à côté de lui.

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@avalon siriam

C'est une bonne chose que Siriam contrôle ses nerfs pour ne pas les passer sur les plus jeunes qui n'ont rien fait pour mériter ça. Si jamais elle venait à crier ou à taper, c'est Byakko qui devrait la retenir ou encaisser les coups à la place des autres. Ils sont tous comme des petits frères et des petites soeurs pour lui, même s'il n'est pas un orphelin comme eux. Le combattant veille sur eux, autant que possible. Ce n'est pas le moment de perdre patience, malgré la situation dramatique et les dégâts recensés, ils ne doivent pas perdre espoir. Byakko est là pour aider, pour prêter sa force ou sa magie. D'ailleurs Siriam réclame après lui, en sachant qu'il n'est pas inutile dans ce cadre.

S'approchant de son aînée, il demande ce qu'il pourrait obtenir en échange de son aide salvatrice. Une boutade, il n'attend rien de particulier venant d'elle ou des autres. Siriam lui promet de ne pas le mordre et sa réponse le fit sourire. « Quel privilège. » Dit-il avant de se mettre au travail. Sa magie n'est pas dangereuse en soi, il la contrôle parfaitement pour ne pas blesser autrui mais il préfère être méfiant en indiquant aux autres de reculer. Quand il a l'espace nécessaire, le brun s'occupe du bloc de métal en changeant sa forme. Siriam lui indique un coin où le déplacer et le jeune homme le fait rouler jusqu'à là-bas. Pour ne pas qu'il bouge, il change sa forme et lui donne l'apparence d'un cube. Là, au moins, il ne pourra pas déranger qui que ce soit.

« De rien, c'est normal. » Qu'il le fasse ou qu'il soit là. Être des leurs se joue sur par grand-chose, une famille, des parents principalement. Byakko tient aux siens, autant qu'il tient à eux. « Bien, mieux que d'autres en tout cas. Et toi, tu gères? » Avec tout ce bordel, les orphelins et tout le reste. ça ne doit pas être évident de contrôler autant de chose à la fois. « N'hésite pas à me demander si vous avez un souci avec du métal ou des pièces lourdes. » Elle sait de quoi il est capable, même s'il doit s'épuiser à la tache, il fera tout son possible pour leur prêter main forte.

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@Nishi Byakko

L'entraide. C'est parfois surprenant. Mais même s'ils sont quand même tous proches les uns des autres même s'ils ne sont pas toujours très aimables entre eux. Elle n'est pas vraiment surprise. Mais tout le monde est tendu. Tout le monde est à fleur de peau. Ils sont là, ils s'aident, ils déblaient et essaient de réparer ce qu'ils peuvent réparer.

Elle interpelle Byakko pour avoir de l'aide. Elle sait qu'il saura se montrer utile que ce soit par sa magie ou par ses bras supplémentaires. Elle sourit un peu. Juste un peu. Assez pour paraître légèrement aimable. Mais pas assez pour paraître vraiment ouverte. Après tout, elle sait ce qu'elle peut faire. Quand il lui demande ce qu'il gagne, il répond qu'il gagne le droit de ne pas avoir de morsure. Il se sent privilégié, elle sourit en coin : « Je trouve aussi, n'en abuse pas tout de même, il pourrait y avoir des jaloux ». Un léger trait d'humour. Léger mais bien présent. Elle le laisse façonner l'objet et lui indique l'endroit où le poser. La boule roule, puis devient un cube. Un cube qui ne bougera plus.

Elle s'enquiert de son état. Il semble aller bien. Physiquement et d'après ce qu'il dit aussi. Alors elle est rassurée et heureuse aussi, même si elle ne le dira pas réellement. « Et tes soeurs ? ». Après tout, elle sait qu'il a de la famille. Cela ne l'empêche pas de faire partie d'eux. Il est un excellent combattant et il aide toujours et est proche de Valery lui aussi. Siriam fait confiance au jugement de son mentor. A son tour, elle répond : « Cela joue un peu sur mes nerfs, je reconnais » et elle ajoute : « Je suis surtout attristée pour les orphelins qu'on a perdu ». Elle sait que certains d'entre eux sont tristes même s'ils ne le disent pas. Ils sont plus irritables, plus agressifs. C'est peut-être une mauvaise interprétation mais elle se doute que ce n'est pas sans rapport.

Et il lui propose de ne pas hésiter à revenir la voir s'ils ont besoin d'aide pour du métal ou des pièces lourdes. Elle acquiesce : « Merci à toi ! ». Et déjà d'autres gamins pointent du doigt d'autres débris métalliques. Ils n'ont visiblement pas envie de le laisser partir tout de suite. Pas qu'ils aient peur de Siriam, ils sont tous habitués. Mais au moins, il est un renfort un peu plus agréable qu'elle d'une certaine façon. Elle roule des yeux. « Eh bien, ça n'aura pas pris longtemps ». Elle fait craquer sa nuque et fait rouler ses épaules avec décontraction. Pendant qu'il s'occupe des débris métalliques avec les gamins, elle va déblayer des caisses et des enseignes lumineuses. Des néons signés Gunnr assurément. Elle fait aussi attention à ce que les toxines n'envahissent pas les lieux pour tous les protéger.

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@avalon siriam

Siriam peut sembler froide aux premiers abords, elle est un brin sauvage mais en réalité elle n'est pas si méchante. Ce n'est pas Byakko qui a peur d'elle en tout cas. Il sait plaisanter avec elle quand elle lui adresse la parole, n'étant pas du genre à trembler devant ses menaces. Elle peut bien le mordre si elle le souhaite mais elle pourrait se casser les dents sur la dureté de sa peau s'il active son don de durcissement. Ce qu'il ne fera pas, évidemment. Les paroles de son aîné le font sourire, elle n'en démord pas. Qui serait jaloux de ce privilège hein? Il doute que quelqu'un s'attarde réellement sur eux deux. Le combattant s'occupe du débris métallique, le sortant du milieu pour l'immobiliser dans un coin. Il pourrait toujours servir à l'avenir, pour autre chose que blesser des innocents. Byakko aide son père qui travaille dans le bâtiment, donc il aura sûrement des idées pour remanier cet énorme cube de métal.

Il va bien. Il n'a reçu aucune blessure suite aux différents problèmes à Night City. Sa famille va bien aussi, aucun n'a été touché non plus. Des plus à plaindre, ce ne sont certainement pas eux mais les orphelins et les victimes. Il s'inquiète davantage pour ces derniers que pour sa peau. « Seiryu est à Light City, il n'y a eu aucune attaque là-haut alors elle va bien. Suzaku est à la maison avec nos parents, ils n'ont pas été touché et Genbu ... Bah, fidèle à elle-même, elle s'en sort toujours comme par miracle. » Répondit-il en énumérant chaque membre de sa fratrie. Si l'un d'entre eux aurait été attaqué ou quoi, il ne montrerait pas une expression aussi décontractée. Il n'est pas jovial au vu de la situation mais il n'est pas anéanti non plus.

Qu'elle soit sur les nerfs peut se comprendre, il y a tellement à faire et ils ont déjà fait beaucoup. C'est sans fin. Sans oublier les victimes, les morts ou les blessés. C'est un poids supplémentaire sur leurs épaules, sur le mental de tous. « Moi aussi ... Pourquoi en arriver là? » Il se pose la question à lui-même. C'est triste d'en arriver là, qu'importe la raison des attaques. Il ne peut pas comprendre les motivations de ces gens, les chevaliers de l'apocalypse. Bien qu'il soit aussi attristé qu'elle et les autres orphelins, Byakko garde en tête qu'il ne doit pas céder à ses émotions car cela pourrait être le début de la fin. Il faut garder la tête froide et sur ses épaules, pour ne pas laisser la rancoeur ou la haine s'immiscer dans son coeur.

Byakko se porte toujours volontaire pour aider, que ce soit avec son pouvoir ou sa force. Le jeune combattant sourit quand les enfants lui montre des bouts de métaux récalcitrant. Il va s'en charger, ce n'est pas si compliqué pour lui. User trop de son talent le fatigue mais il peut prendre sur lui tant que sa réserve n'est pas vide. Pendant que Siriam est occupée de son côté avec des débris moins conséquents, Byakko se charge de toute la partie métallique. Il déforme et reforme, déplace et met de côté jusqu'à être à bout de souffle. levant la main, il réclame une petite pause. « Je me demande si ça serait plus aisé d'utiliser mon pouvoir en surface qu'ici. » L'air est moins respirable que là-haut, même si Light City a son lot d'inconvénient. Il préfère nettement le froid d'Ereborn que les toxines de Night City. « Je pourrais aider à la rénovation aussi. Tout ce métal est utile. » Dit-il en désignant tout ce qu'il vient de ranger sur le côté, dans un coin dégagé. « Je met mon talent en pause quelques minutes. Tu veux que je déplace autre chose? » Il peut toujours utiliser son don de force pour soulever ou dégager.

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@Nishi Byakko

Au milieu des orphelins, la carrure du combattant se démarque fortement des autres orphelins. Et c'est pour ça qu'elle l'a interpellé. Il n'a pas hésité à la rejoindre, et comme toujours, il n'hésite pas à lui tenir tête et à la provoquer un peu. Gentiment. D'ailleurs, il ne relève pas ce qu'elle lui dit sur le fait de ne pas abuser des privilèges. Il a bien raison. Personne n'a envie d'en recevoir d'elle. Elle a bien trop mauvais caractère. Ça la fait sourire en coin. Il semble aller bien en tout cas, et elle en est plutôt heureuse, même si elle ne le montre pas d'une façon rayonnante et mièvre, non. Siriam n'est jamais bien expressive. Elle mord plus qu'elle ne parle, hein ?

Elle l'interroge sur sa famille. Elle lui demande s'ils vont bien, et lui n'hésite pas à répondre. Elle esquisse un sourire avec un signe de tête. « Ce sont de bonnes nouvelles ». Oui, Siriam est une plaie. Elle a mauvais caractère, elle est prétentieuse et irritable. Mais elle reconnaît bien volontiers l'importance de la famille. Valery et les orphelins sont la sienne, même si elle mord les gamins de façon régulière. Même si elle sait que Valery n'est pas son père et qu'il peine déjà à se voir comme leur mentor. Même si elle n'a aucun doute sur la façon dont s'achèvera la vie du colosse. Siriam reconnaît que sa vie est ici à leurs côtés. Alors entendre Byakko énoncer que les membres de sa famille vont bien, est une bonne chose.

Si elle va bien, Siriam signale quand même être sur les nerfs. En effet, tout cela joue sur sa patience, et les humeurs de chacun ont tendance à la faire diminuer encore. Mais elle essaie de ne tuer personne, car comme beaucoup, elle a été touchée et attristée par la perte des orphelins décédés. Et lui questionne pourquoi en arriver là. C'est vrai que Byakko n'est pas un orphelin. Il ne fait pas partie de ceux qui savent. Elle sourit un peu désabusée. « Je ne sais pas. Peut-être que certaines personnes ne savent plus comment faire entendre leur voix ? ». Elle fait celle qui ne sait pas. Celle qui réfléchit. Mais en réalité, Siriam a beau être triste pour les dégâts collatéraux, elle ne peut que se réjouir de tout cela. Que la royauté soit ébranlée. Combien d'entre eux sont morts dans les souterrains ? A cause des toxines, à cause de la violence ? Et qui a déjà remédié à cela ? Qui leur a déjà offert quoi que ce soit pour les aider ? Personne. Tous ont fermé les yeux.

Il a écarté le débris métallique, le refaçonnant grâce à sa magie en un cube qu'il dépose à l'écart. C'est à la fois vite fait et très bien fait. Il se pose une question. Et elle esquisse un sourire. « Ton talent pourrait nous être utile pour réparer les dégâts, Byakko. Mais il est certain que tu aurais bien plus de facilité à le faire là-haut. Ta magie serait bien plus stable ». Les toxines et l'air vicié des souterrains rendent leurs magies difficilement contrôlable. C'est ce qui la rend si irritable, d'ailleurs, le loup rôde sous sa peau, toujours prêt à prendre le contrôle. « Nous avons toujours besoin de bras, ne t'épuise pas, ne prends pas de risque ». Elle l'entraîne avec un signe de tête. Pour le moment, il n'y a pas de toxines dans cette zone. Et pas de danger non plus. Mais tout est si instable qu'il vaut mieux être prudent. « Si nous parvenons à colmater les fuites, nous pourrons remonter le reste des débris. Peut-être pourront-ils trouver une seconde vie dans Night City ». Il est peu probable qu'on laisse les débris quitter la ville. La ville manque déjà de tellement de choses, et de ressources qu'elle envisage mal qu'on puisse faire don de tout cela alors qu'ils pourraient justement s'en servir pour construire les pièces qui devront être changées. Elle se dispose d'un côté d'un gros morceau de métal et laisse Byakko prendre l'autre côté. Ses yeux deviennent luminescents quand ils soulèvent la pièce qui serait probablement trop lourde si elle ne faisait pas appel à son loup et si lui n'avait pas sa force. Cela ne durera pas. Elle va vite s'épuiser. Elle se déplace donc pour poser la pièce non loin du cube façonné par le combattant un peu plus tôt.

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@avalon siriam

C'est la question que les gens comme lui se posent. Pourquoi en arriver là? Tant de dégât pour quelle raison? Qu'obtiennent-ils à la fin? Byakko ne comprend pas pourquoi la violence est plus utile que les mots, que les actions pacifiques. « N'existe-t-il pas d'autres moyens de se faire entendre? » Siriam n'a sûrement pas les réponses à ces questions mais il veut partager un point de vue avec elle, plus qu'une vérité. « Et puis, que cherchent-ils à exprimer d'abord? » Bah oui, c'est bien beau d'attaquer, de tuer, de mettre à feu et à sang des villes et des villages peuplés d'innocent mais dans quel but? Le combattant rumine beaucoup mais il ne peut rien faire contre ça, il n'est qu'un grain de sable dans cette tempête. Il a beau vivre ici à Night City, il ne réalise pas à quel point la haine des gens peut les aveugler et leur faire faire des choses horribles. Certes ils vivent ainsi dans la précarité et la pauvreté, mais ça a toujours été ainsi et ils n'ont jamais compté sur personne.

Son talent est pratique dans ce genre de situation, surtout contre des structures en métal qu'il peut manipuler avec aisance. ça peut toujours servir pour plus tard, alors il les stock de côté. Sa magie n'est pas sans fin, ça le fatigue de puiser ainsi dans ses ressources et il réclame une pause. « Tu l'admets toi aussi, pourtant c'est ici qu'on a le plus besoin de moi. » Light City n'a pas été touché, étrangement. C'est une question qu'il se pose aussi. Le président est-il de mèche avec ces cavaliers? Byakko hoche la tête quand elle lui dit de ne pas trop en faire, d'être vigilant. Il ne compte pas se tuer dans ces souterrains, sa famille compte sur lui. Pour autant il ne peut pas abandonner les orphelins, les valkyries et les habitants de la basse-ville où lui-même est né et a vécu jusqu'à présent. Il ferait attention mais il aidera quand même.

Colmater les fuites? ça ne devrait pas être un problème pour lui, s'il trouve toutes les fissures qui permettent à l'eau de filtrer. Pour le moment il aide Siriam à soulever un gros bloc de métal en usant de sa force magique et du durcissement de sa peau pour que ce soit plus simple à porter. Le morceau de côté avec le reste, le combattant souffle un bon coup en passant le dos de sa main sur son front humide. « Je peux essayer de colmater les fuites. Si elles passent à travers du métal, ça sera très simple. Sinon je peux toujours bricoler avec du métal. » Fit-il en montrant l'énorme bloc qu'ils viennent de déplacer. Il peut le démanteler et s'en servir comme rustine de fortune, pour les trous et les brèches. « Par contre je ne pourrais rien faire pour l'eau. » ça ne fait pas partie de ses talents, il laisse ça aux plus doués.

Byakko pose sa main à plat sur le morceau de métal, il se concentre à fond pour tenter de le déformer mais ça demande beaucoup plus d'énergie qu'un bout à modeler. Il voudrait le diviser, le couper en lamelle pour que ce soit plus facile à placer mais le bloc est trop imposant. Il soupire, n'ayant pas réussi à faire ce qu'il voulait du premier coup. « Je suppose que ça demande beaucoup plus de patience que prévu. ça serait bien de pouvoir le couper avec quelque chose. » Autre chose que son talent, il n'est pas fait pour couper le métal mais pour le manipuler de façon à changer sa forme. Il n'influence pas sur la taille, il peut l'étirer ou l'amasser mais en aucun cas rendre la matière plus imposante ou plus légère.

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@Nishi Byakko

Elle est quand même heureuse que la famille de Byakko n'ait rien. Il a de la chance, d'une certaine façon. Elle a toujours été seule, une orpheline au milieu des autres. Aujourd'hui, ils sont sa famille. Mais elle ne connaît toujours pas ses origines et parfois c'est source de question. « Tu sais bien que je ne suis pas la mieux placée pour parler de ça, je maîtrise bien mieux mes poings que les mots ». Elle le regarde. C'est quelque chose de difficile pour elle. Enfin. Simple dans le sens où elle veut tout détruire car elle déteste les différences entre les classes. Mais difficile dans le sens où elle ne sait pas exprimer tout ça. Et puis, elle ne veut pas en parler. Parce qu'elle ne veut pas trahir quoi que ce soit. Qui que ce soit. Si Byakko pose ce genre de question, c'est qu'il ne sait pas grand chose, n'est-ce pas ? « Je ne sais pas Byakko. Peut-être qu'ils se sentent oppressés ? Invisibles ? Démunis ? ». Elle soupire un peu. Franchement, elle n'est pas en mesure de vraiment parler de ça. Elle, elle cogne, elle laisse les autres négocier.

Elle reconnaît l'importance de son talent et le fait qu'il serait plus facile pour lui d'aider en haut. Mais lui, il appuie sur le fait que c'est ici qu'on a le plus besoin de lui. Elle acquiesce et ajoute : « Oui, on a besoin de toi. Mais de toi vivant, alors fais attention ». Parce qu'elle ne veut pas qu'il lui arrive malheur. Cela serait trop compliqué à gérer.

Elle évoque le fait de colmater les fuites, et de remonter les débris en surface dans les rues de Night City. Il est d'accord pour essayer, mais il lui dit qu'il ne peut rien faire pour l'eau. « Je vais aller voir pour qu'on mette en place une chaîne d'évacuation ». Plus efficace que ce qu'ils font puisque visiblement cela ne marche pas très fort.

Elle s'éloigne un peu le temps de mieux fédérer les troupes, à coups de grognements et de menaces. Puis, elle ajoute quelques mots d'encouragement et revient vers lui. Il a essayé de façonner le gros bloc mais il n'y est pas parvenu. Problème de déréglage de magie ? Peut-être. Il demande à ce qu'on le coupe. « D'accord ». Elle réfléchit, puis envoie un gamin chercher un autre orphelin. Et quand il arrive, il demande ce qu'il peut faire. Elle les regarde tous les deux : « Tu penses pouvoir former une lame suffisamment chaude pour couper le morceau de métal en plus petits morceaux ? ». Le gamin est prêt à essayer. Elle relève les yeux vers Byakko : « Rappelez vous que la magie est difficile à maîtriser ici, alors méfiez vous ». Qu'ils ne fassent pas exploser le morceau de métal ou quoique ce soit du même genre. Elle recule un peu et fait reculer les autres, ils peuvent écoper de plus loin, ce n'est pas un souci.

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@avalon siriam

Il a bien compris que la parole n'était pas son fort mais taper n'aide pas non plus. Byakko est mal placé pour faire la moral à son aînée, surtout qu'elle fait comme elle veut. Si elle préfère cogner que dire des mots, c'est elle que ça regarde. Il fera juste en sorte qu'elle ne tue personne par colère ou par mégarde. Siriam lui donne son point de vue, ce qu'elle imagine par rapport à ce  groupe mais au final ils n'en savent rien. Le brun hausse les épaules comme pour dire que ça pourrait être le cas, comme autre chose en vérité. Dans le fond, il n'a pas tellement envie de les comprendre car leurs actions font du mal et qu'il n'aime pas l'idée qu'on s'attaque à plus faible que soi. Noble ou pas, riche ou pauvre.

Son talent est pratique, il est fier de pouvoir manipuler le fer à sa guise mais il préfère être utile à Night City que partout ailleurs à éternalia. « Je ne compte pas mourir. » Dit-il avec un sourire, prêt à s'accrocher à sa vie de toutes les manières possible. Il serait fou celui qui veut s'en prendre à lui, Byakko est un combattant d'arène, un gars qui a appris à ce battre dès son plus jeune âge justement pour ne pas être attaqué et blessé, ainsi que pour protéger les siens.

Byakko est prêt à proposer sa  magie pour aider, mais elle ne permet pas de gérer l'eau. « Une chaîne d'évacuation? » Demande-t-il comme pour avoir plus de détail là-dessus. Si elle compte demander aux autres de prendre des seaux et de faire une chaîne, autant qu'il fabrique des « tuyaux » pour faire couler l'eau d'un point A à un point B. « N'y a-t-il aucun hydro par ici? » Quelqu'un avec le pouvoir le contrôler l'eau. ça serait plus efficace et plus rapide.

Il la laisse quand même gérer ses troupes, qu'elle soit grognon ou plus douce. Byakko tente d'user de son pouvoir pour manipuler un bloc de métal mais c'est plus compliqué que prévu. Toute magie possède ses faiblesses et ses défauts, celle du jeune homme ne permet pas de diviser la matière, ni de la réduire ou de la dupliquer. Siriam s'occupe de ce côté-là en appelant un autre orphelin. S'il parvient à couper le métal en plusieurs morceaux, ce sera plus simple pour lui de le manipuler. « On va faire attention. » Il connait sa limite, ainsi que les dangers de cet environnement. Byakko reste avec l'orphelin pour l'aider, prenant bien soin de donner une forme plus facile à découper. C'est comme couper un fil de fer mais en plus épais et plus costaud.

« C'est le mieux que je puisse faire pour rendre la tâche plus aisée. » Fit-il en essuyant son front du dos de sa main, en sueur. Il laisse le reste au garçon, s'écartant un peu par sécurité mais restant assez proche si jamais il y a un souci, pour intervenir rapidement.